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20 avril 2009

À toi qui ne me liras pas.

Mon amour, mon bel amour. Je dois te dire, j'ai mal de toi, de ta façon de m'ignorer. Mon amour, j'ai l'impression que sans toi, plus rien n'a de sens, plus rien n'importe. Je me dis que je survivrai loin de toi, mais avec peine, avec difficulté. Je dois y croire, il faut que j'y crois si je ne veux pas y périr. Mais au fond, je sais que tu me resteras, que tu me survivras. Qu'au final, j'aurai toujours mal de toi. Mon amour, quand tu vas me disparaître, tu vas emporter avec toi mes raisons, mes convictions. Tu vas t'évaporer avec mes volontés, et je resterai là, sans toi, nue de volonté, nue de croyances, vide d'espoir. Mon amour, tu sais, quand tu l'embrasses, ça me fait mal, là, juste là. J'ai tellement mal. Mon amour, tu sais, quand tu la déshabilleras, quand tu lui fera l'amour, quand sous toi, elle gémira, mon amour, s'il-te-plaît, pense à moi. Pense à moi très fort. À moi et à mon corps que j'ai tant haï et que j'aurais voulu que tu panses, que j'aurais voulu que tu soignes, et que tu n'as jamais daigné toucher. À moi et à tout ce que je t'aurais apporté, à moi et à tout ce que j'aurais fait pour te pousser plus loin, pour t'amener à être bien plus que tu aurais pu rêver, à moi qui me serais offerte à toi, à moi qui ne t'aurais jamais jugé. Moi amour, tu sais, quand tu seras en elle, quand tu seras bien en elle, quand vos deux corps se fondront pour ne faire plus qu'un, pense à moi, pense à moi bien fort. Imagine moi, vois moi. Mon amour, je veux que tu me vois, que tu me sentes, que tu me ressentes, agonisante de toi, l'imaginant jouir de toi. Et alors là, seulement là, à ce moment précis, tu comprendras. L'immensité de mon amour pour toi.
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